Le bilan Neuropsychologique

Un bilan neuropsychologique vise à évaluer les fonctions intellectuelles (encore appelées fonctions cognitives). Il est réalisé par un(e) neuropsychologue, spécialisé(e) dans la réalisation et l’interprétation de tests formalisés, et dure environ 2 heures. Les tests d’évaluation cognitive ont été validés sur un grand nombre de sujets et permettent de quantifier une éventuelle difficulté dans tel ou tel domaine cognitif. Ils sont totalement différents de ceux parfois pratiqués en psychiatrie pour évaluer la personnalité.

Les principales fonctions cognitives sont la mémoire, le langage (compréhension et expression), les fonctions visuo-spatiales, les perceptions, l’attention, et les fonctions exécutives qui permettent d’élaborer une stratégie, résoudre un problème logique ou encore tenir compte de ses erreurs.

Quand demander un bilan chez un neuropsychologue?

Chez l’enfant :

Le but d’un bilan neuropsychologique est de trouver la raison pour laquelle les enfants ont des difficultés. Vous pouvez ainsi demander un bilan neuropsychologique pour votre enfant pour les plusieurs raisons : 

  • Votre enfant a un retard important dans le développement du langage, de la motricité fine ou encore dans sa façon de dessiner.
  • Il a des difficultés persistantes à l’école ou un décalage assez large avec le niveau de sa classe. Notamment en lecture, en écriture, en calcul, qui peuvent entre autre être dues à un trouble de l’apprentissage dit « en DYS » : dyslexie, dysphasie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie et troubles de l’attention.
  • Il ne fait pas du tout de progrès après une année de rééducation psychomotrice ou orthophonique prescrite et menée correctement.
  • Son échec scolaire est inexpliqué alors qu’il est motivé, curieux et réfléchi.

 

Chez l’adulte :

Si vous rencontrez les problèmes évoqués ci-dessous, il peut être intéressant pour vous de demander un bilan neuropsychologique. Celui-ci vous aidera à pointer la raison de vos problèmes. 

  • En cas de troubles de la mémoire et de l’attention.
  • Si difficultés intellectuelles et cognitives apparentes ( troubles du langage, de l’écriture, troubles du mouvement, problèmes lourds d’organisation…). Par exemple suite à un AVC, ou en lien avec une maladie neurodégénérative type maladie d’Alzheimer ou de Parkinson.
  • En cas de difficultés du comportement ayant un impact négatif sur le quotidien (impulsivité, désinhibition, apathie…)